Le promoteur: Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Grenoble
Essai clos aux inclusions

Etude Ectopic/Mutascan : étude visant à dépister des biomarqueurs diagnostiques et pronostiques dans le sang et les fluides respiratoires, chez des patients ayant un cancer du poumon. Le cancer du poumon nécessite un diagnostic précoce. Il a été observé une augmentation de survie des patients opérés après découverte d’anomalie radiologique chez des volontaires à risque mais asymptomatiques grâce au dépistage radiologique par tomodensitométrie (TDM). Valider des biomarqueurs détectables sur le sang ou les fluides respiratoires aiderait à sélectionner plus précisément les patients à risque ou à optimiser les protocoles d’investigation complémentaire lors de la découverte de nodules pulmonaires en TDM. Le développement de techniques moléculaires permet l’étude sur des fragments de très petites tailles ou sur des fluides (sang et fluides respiratoires). Un test innovant, de pronostic du cancer du poumon à partir de biopsies et pièces opératoires, le LungCancerTest, a été mis en place. L’objectif de cet essai est de valider la valeur diagnostique d’un certain nombre de gènes mis en évidence dans le sang et les fluides respiratoires, chez des patients ayant un cancer du poumon grâce au LungCancerTest Les patients sont répartis en 3 groupes : Les patients du groupe 1 ayant un cancer du poumon de stade 1-2, opérable, se verront effectuer un prélèvement de sang et de fluides respiratoires en pré et post opératoire. Une analyse des mutations géniques et anomalies moléculaires sur la pièce opératoire et sur le sang et les fluides seront pratiquées. Les patients du groupe 2 ayant un cancer du poumon de stade 3-4 se verront effectuer un prélèvement de sang et de fluides respiratoires avant le traitement par chimiothérapie, associé ou non à la radiothérapie, et au moment de l’évaluation de la réponse au traitement. Une analyse des mutations géniques et anomalies moléculaires sur la biopsie diagnostique (bronchique ou d’une métastase) et sur le sang et les fluides seront pratiquées. Les sujets témoins du groupe 3, porteurs d’anomalies radiologiques non cancéreuses, se verront pratiquer les prélèvements sanguins lors de la découverte et lors du contrôle radiologique ou autre permettant le diagnostic de « bénignité ». La durée de l’étude est de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude NANORAD 2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité d’une radiothérapie associée à des nanoparticules de gadolinium AGuiX® chez des patients ayant des métastases cérébrales multiples. La survenue de métastases cérébrales est un évènement fréquent chez les patients atteints d’un cancer. Pour les patients présentant des métastases multiples, l’irradiation encéphalique totale constitue le traitement de référence. Les agents radiosensibilisants, et plus particulièrement les nanoparticules contenant des atomes de haut numéro atomique tels que le gadolinium ou l’or, permettent d’augmenter l’efficacité thérapeutique de la radiothérapie. L’agent radiosensibilisant choisi pour l’étude est l’AGuIX®. Il s’agit d’une nanoparticule à base de gadolinium développée pour ses propriétés théranostiques combinant la thérapie (effet radiosensibilisant) et le diagnostic (visible en IRM). L’effet radiosensibilisant de l’AGuIX® a été démontré chez l’animal sur différents types de tumeurs et plus particulièrement sur des tumeurs cérébrales. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie associée à des nanoparticules à base de gadolinium chez des patients ayant des métastases cérébrales multiples. Les patients seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes. Les patients du groupe 1 recevront l’AGuIX® associé à une irradiation encéphalique totale (30 Gy en 10 fractions de 3 Gy). Les patients du groupe 2 recevront une irradiation encéphalique totale (30 Gy en 10 fractions de 3 Gy). Les patients seront suivis pendant une durée de 12 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 38RC14.040 : étude de phase 2 visant à évaluer le traitement par lanréotide (analogue de la somatostatine) chez des patients ayant un carcinome de Merkel inopérable et/ou métastatique. Le carcinome à cellules de Merkel est un cancer rare mais très agressif de la peau, dont l’incidence augmente rapidement. Les deux principaux facteurs contribuant au développement des carcinomes à cellules de Merkel sont l’exposition chronique au soleil et l’immunosuppression. Cette tumeur a un fort potentiel métastatique et le taux de survie à 5 ans est d’environ 50%. Le traitement des formes localisées se fait par chirurgie et radiothérapie mais en cas de métastase la chimiothérapie reste un traitement palliatif. Néanmoins, certains patients métastatiques ont été traités avec succès à titre compassionnel avec le lanréotide, un inhibiteur de la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du traitement par une chimiothérapie avec du lanréotide chez des patients ayant un carcinome de Merkel inopérable et/ou métastatique. Les patients recevront une cure du lanréotide tous les 28 jours pendant 12 semaines, suivi d’autres cures tous les 28 jours s’il y a une réponse positive jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis par des examens cliniques et par la mesure des lésions à l’inclusion et une fois par mois pendant les premières trois mois, puis tous les trois mois pendant la 1ère année et tous les 6 mois pendant le la 2ème année. À l’inclusion les patients seront examinés aussi par un bilan d’imagerie. Le CT scan sera répété à 3 mois puis tous les 3 mois pendant la 1ère année et tous les 6 mois pendant la 2ème année. Les patients seront suivis pendant deux ans après la fin du traitement pour avoir une évaluation optimale de la survie sans progression en cas de réponse au traitement.

Essai ouvert aux inclusions